Le rêve blanc (2005
Oeuvres qui sont les témoins de mes interrogations et de mes espoirs concernant les enfants.
Elles sont crées dans une volonté d’urgence, pour rappeler que des millions d’enfants continuent à souffrir à travers le monde.
Des livres scellés comme des "clous mémoire" nommés ainsi par le poète Israël Eliraz, sont déposés dans l’espace de la peinture, lieu d’espoir que j’appelle le "rêve blanc".
Le blanc, habituellement considéré comme une couleur "froide", dégage au contraire pour moi un sentiment de quiètude et d’apaisement.
Face à cet espace quasi monochrome qui dissimule délicatement les blessures et d’autres traces de la vie, la couleur de par sa force, nous permet d’entrevoir un lieu qui ne peut encore être dévoilé.
Ce chemin blanc qui surgit comme une cascade d’eau à travers les brumes de la pensée, nous rappelle par son énergie frémissante la possible transformation de l’Etre.
Costa Lefkochir